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Rallye d'Envermeu Septembre 2017

La reprise de la saison à la rentrée est toujours un plaisir, avec un parcours assez classique Envermeu-Porte Normande que nous connaissons bien et vous aussi ! Si si, l’Envermeu c’est celui où on attend pendant les regroupements au PMU près de l’église… Bref, ne dévoilons pas tous nos secrets !

Dans son envie de ne pas rater le cours de Zumba du jeudi soir, Hélène décide qu’on va charger mercredi soir.

Ben se dit qu’on n’a pas démarré la voiture depuis longtemps et qu’avant de bloquer tout le parking avec le plateau et la 407, on devrait essayer de démarrer la Saxo. Quelles bonnes idées !!!!!!!

La Saxo ne démarre pas, plus de batterie (de façon définitive pour la batterie), heureusement on est mercredi, on a 2 jours pour voir venir.

Finalement, au lieu d’une petite batterie sèche dans l’habitacle, nous finirons la saison avec une bonne vieille grosse batterie humide sous le capot à son emplacement d’origine, tenue par un bout de la 205 de Ben et une belle sangle rouge. Les commissaires n’ont heureusement rien trouvé à y redire !

Bilan des courses, à mettre sur la liste au Père Noël, une batterie.

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Côté rallye, ça ne se déroule pas trop mal. Comme ce sont les mêmes spéciales que les années précédentes, on peut comparer les temps. On en gagne quelques une par ci par là (des secondes bien sûr) mais dans la meute grossissante des F2000-13 (notre catégorie de voiture) on n’arrive plus à faire notre place comme avant.

Un peu décevant… On se sentait de mieux en mieux ces dernières saisons mais sont arrivées de grosses voitures, mieux équipées que la notre et la petite Saxo aurait besoin d’aller faire de la gonflette !

Allo, papa Noël… notre liste est prête !

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76ème sur 93 arrivés et 114 partants - 8 sur 11 en F2000-13

Rallye du Marquenterre Juin 2017

56ème sur 72 arrivés et 104 partants - 27 sur 31 en F2000 - 9 sur 11 en F2000-13

Le format du rallye était sa première originalité. Les recos le week end précédent, 3 spéciales différentes dont une ne sera courue qu’une fois le vendredi soir et qui a un bout en commun avec celle du lendemain ! Bref, atypique !
C’est donc Ben qui s’occupe de tout vendredi matin (et oui, il y en a qui travaille le vendredi sans possibilité de RTT !), bien aidé par Catherine et Christian. Ils enchainent le déchargement, les vérifs administratives, les techniques et l’installation de l’assistance. Tout ça pendant que je ronge mon frein au boulot. Finalement on se retrouve tous au gîte juste 30 minutes avant de devoir partir à la première spéciale. Autant dire qu’on n’est pas du tout sur les nerfs…
Dans l’idée, c’est assez drôle de faire « comme les grands » avec un rallye sur 2 jours mais dans la pratique, c’est pas… pratique du tout !
Ben n’est pas fans d’avance des routes du Nord mais là… c’est un peu extrême, même moi je sens la voiture se balader dans tous les sens sur la route et je vois Ben se battre au volant pour essayer de rester sur la trajectoire voir même simplement sur la route. La spécialité du coin, ce sont ce qu’on appellera les calvaires, un petit triangle de terre au carrefour surplombé d’une croix en pierre, on nous en fera faire le tour à chaque fois et pas toujours dans le même sens. Ils sont plutôt sacrifiés à chaque fois. Comme eux, les routes sont très sales, beaucoup beaucoup de gros cailloux et des fossés profonds, à tel point que je ne vois pas les voitures couchées dedans même avec le drapeau jaune.
Bref, un rallye avec des gens sympas, normal on était dans le Nord-Pas-de-Calais mais qu’on ne refera sans doute pas…

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Rallye de la Porte Normande Octobre 2017

66ème sur 88 arrivés et 104 partants - 9 sur 11 en F2000-13

Le week-end aurait pourtant pu bien commencer, voiture et matériel chargés sans encombre jeudi soir. Départ vendredi milieu d’après-midi sous le soleil pour un court voyage puisque le rallye est très proche de chez Ben… Mais voilà, le sort s’acharne et tout ne va pas se passer comme prévu.

 

Après 80 km, alors qu’on arrive sur une route plus plane et dégagée, les outils s’agitent à l’arrière de la 407, on pense tout de suite que la Saxo n’est pas bien positionnée sur la remorque, on se dit qu’on aurait dû prendre le temps de mieux la placer. Mais les kilomètres passent et le phénomène s’amplifie. Premier arrêt sur la bande d’arrêt d’urgence pour calmer le phénomène, second arrêt à la sortie d’un village pour avancer un peu la voiture sur le plateau et troisième arrêt sur une aire de pique nique glauque pour vérifier la pression des pneus de la remorque et resserrer l’attelage. Aucun changement, c’est même de pire en pire !! Mais que se passe-t-il ?

En bons ingénieurs que nous sommes, il faut qu’on comprenne. Je passe une partie du trajet avec la tête hors de la voiture pour fournir des informations : ça bouge comme ci, même à basse vitesse, on dirait que… Bref, Benjamin décide de faire 50 m sur la remorque alors que je conduis, On s’arrête une dernière fois à 3 km du gite pour faire la manip et là !!!!! Ça sent le pneu !!!! Ce n’est pas une bonne nouvelle mais au moins on avance dans nos recherches.

Le problème sera cette fois vite localisé. On est à plat sur un des pneus de la remorque qui s’était déformé (d’où les vibrations), la hernie a frotté contre la passage de roue et on a finalement crevé.

N’écoutant que notre courage, on injecte la bombe anti-crevaison dans le pneu, on roule sans s’arrêter jusqu’au gite où notre équipe d’enfer nous attend.

 

C’est le dimanche pluvieux où les choses sont devenues plus délicates, pour ne pas dire plus… glissantes.

Petite pluie fine toute la nuit, route sale. On prend le premier départ en se demandant ce qui nous attend et nous n’attendrons pas plus loin que la première chicane à 200 mètres pour avoir une réponse : Ben freine, la voiture glisse tout droit vers les ballots de paille, on évite les 3, on ne sait toujours pas comment ! Et ce sera comme ça à plusieurs reprises, un tout droit jusqu’au bord d’un champ jusqu’à la plus belle de nos figures. Ça glisse dans un droite sale, on se retrouve sur le talus d’en face bien incliné, a voiture glisse sur son ski et nous ramène tranquillement sur la route, heureusement pour nous, il n’y avait pas de poteau électrique sur notre passage. J’ai bien cru à notre premier tonneau mais tout en douceur. Finalement on en est quitte pour une réparation du ski qui a bien joué son rôle. On vous passera les vidéos embarquées.

 

Le rallye et la saison se terminent avec une longue liste de réparations et d’améliorations à apporter à la voiture pour repartir l’an prochain mieux armés.

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